Simulation de prise d'otages à l'Hôpital Lozère : Clôture de l'exercice militaire Gévaudan 25

14 février 2025
3 min de lecture
Simulation de prise d'otages à l'Hôpital Lozère : Clôture de l'exercice militaire Gévaudan 25

Le jeudi 13 février 2025, la 13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE), avec le soutien des forces de sécurité intérieure, a achevé un exercice militaire d'envergure connu sous le nom de Gévaudan 25. Cet entraînement a culminé avec une simulation de prise d'otages à l'Hôpital Lozère, marquant une collaboration inédite entre l’autorité militaire et l’autorité civile.

Un exercice militaire d’envergure

Mobilisant près de 500 militaires, l’exercice Gévaudan 25 a débuté lundi et s’est intensifié avec la reprise de Mende, escaladant vers une situation complexe de prise d'otages. Le colonel Benjamin Brunet, chef de corps de la 13e DBLE, a souligné qu’il s’agissait d’une « guerre de haute intensité, faite contre un ennemi à parité ». Les armées se sont préparées à gérer une menace qui aurait pu se concrétiser dans un contexte réel.

Collaboration avec les forces de sécurité intérieure

Pour faire face à cette ultime manœuvre, les forces de sécurité intérieure, comprenant la police nationale et la gendarmerie, ont été intégrées. « Mes unités bouclent la zone, » a indiqué le colonel Brunet. « Nous ne sommes pas des unités antiterroristes, mais nous fournissons les renseignements nécessaires pour appuyer les opérations de libération des otages. » Au cœur de cette action figurent des unités d’intervention telles que la gendarmerie et le Raid, un partenaire clé dans ce type de situation.

Un centre opérationnel pour gérer la crise

Un centre opérationnel départemental (COD) a été installé pour superviser la gestion de cette crise, combinant les efforts de la gendarmerie, de la police, des sapeurs-pompiers et de la préfecture de la Lozère. Ce dispositif a été mis en place pour faire face à une crise similaire aux tragiques événements du Bataclan, illustrant la gravité d'une telle menace.

Préparation face au pire

Pour les vingt-cinq gendarmes présents sur le terrain, cet exercice a permis de s'entraîner à des scénarios extrêmes. « Bien sûr, ici, la probabilité de subir une prise d’otages est beaucoup plus faible, mais on n’est jamais à l’abri, » a commenté la colonelle Marie-Béatrice Tonanny. En éclairant l’importance de ce type d’exercices, elle a rappelé le souvenir de l’attaque tragique à l'Hyper U de Trèbes, prouvant qu’une telle vigilance est essentielle, même dans des zones perçues comme sûres.

Clôture de l'exercice

L'après-midi a vu la conclusion officielle de l'exercice Gévaudan 25, marquée par une présentation du matériel à la population au stade Mirandol. Les interactions entre les forces militaires et le public permettent d'établir une culture de la prévention et de la sécurité. Ces simulations démontrent la nécessité pour les autorités de se préparer aux imprévus, renforçant ainsi la résilience face à d'éventuelles situations de crise.

Pour en savoir plus sur des initiatives similaires, vous pouvez consulter des exemples de tactiques de contre-terrorisme appliquées, qui illustrent l'importance de l'entraînement pour faire face aux menaces contemporaines.

Hugo Clément

Hugo Clément

Journaliste chez Ruralités 2024, spécialiste des questions rurales et agricoles.

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