Dans un monde où les générations sont souvent opposées, il existe encore des lieux où la solidarité prend tout son sens. À Saint-André-de-Najac, petit village de l’Aveyron, la chasse dépasse largement le cadre du loisir. C’est un vecteur de lien social, de transmission, de partage.
300 boîtes de pâté pour tout le village
Tout a commencé par une initiative simple mais pleine de sens : les chasseurs de l’ACCA locale ont cuisiné et distribué plus de 300 boîtes de pâté de cerf à tous les habitants. Un geste généreux, spontané, pour remercier et rassembler autour d’une tradition vivante.
Une belle réponse de la jeunesse
Touchés par cette attention, les jeunes bénévoles du comité des fêtes ont voulu répondre à leur manière. Lors de la traditionnelle distribution des cartes de chasse, ils sont venus à la cabane sans prévenir, simplement pour remercier, discuter, partager un moment.
Les chasseurs, fidèles à leur esprit convivial, ont tout de suite ouvert leurs portes. En quelques minutes, la cabane est devenue une grande tablée. Des pâtes ont été préparées, la venaison partagée. Une soirée improvisée, authentique, où chacun a trouvé sa place.
Un exemple inspirant de vivre ensemble
Loin des clichés, cette histoire montre que le lien intergénérationnel existe bel et bien dans nos campagnes. Les jeunes reconnaissent les valeurs transmises, les anciens accueillent avec bienveillance. Ensemble, ils font vivre leur village.
Comme l’a souligné la Fédération des chasseurs de l’Aveyron : « Ils ont le savoir-faire… et ils vous l’ont fait savoir ». Une phrase qui résume parfaitement ce moment de vie, porteur d’espoir et d’inspiration.